dimanche 27 février 2011

Canberra

Trevor me prête un des ses vélos. Le modèle est très particulier comme vous pourrez en juger. Il roule bien mais la largeur des pneus et l'unique vitesse me fatigue rapidement. Heureusement que la ville est assez plate !

Je visite la Galerie Nationale Australienne (NGA), la Galerie des portraits et le parlement.
La NGA expose une très jolie collection d'arts aborigène ainsi qu'une collection intéressante d'art moderne Australien. Avec celle de Melbourne je pense avoir parcouru l'ensemble de l'art national.
Celle des portraits renferme les tableaux et photographies de hommes et femmes qui ont fondés et modelés l'Australie. Elle me permet de mettre un visage sur des noms que j'ai rencontrer de ci de là et de connaître un peu leur histoire : Coles (fondateur des supermarchés du même nom), Myer (équivalent des galeries Lafayette parisiennes), Monash (général de la Seconde Guerre mondiale), Streeton (peintre qui a aussi servi pendant la seconde guerre mondiale), etc.

Le parlement ne mérite une visite que pour son architecture imposante, sa flèche et la vue du mémorial de la guerre depuis son toit.





Le soir Simone, Trevor et moi montons au point culminant de la ville. Le coucher de soleil est magnifique. Trevor me dis que Canberra est surnommée « bsuh town » car comme elle est très boisée et abrite un bon nombre de parcs seul le centre ville se démarque particulièrement alors que les rues et les habitations sont camouflés dans la verdure.



Canberra est une ville étrange, le plan de la ville a été élaboré en 1913 par Walter Burley Griffin. Comme toute ville pré-conçue (même les lacs sont artificiels !) je trouve qu'il n'y a aucune atmosphère qui s'en dégage. J'ai l'occasion de rouler dans la banlieue hors des axes principaux et je m'aperçois que pas mal de maisons n'entretiennent pas leur jardin. Cela fait ville abandonnée et pour une capitale de pays civilisé je trouve cela limite...
Ce phénomène est amplifié par la superficie importante de la ville rapportée au faible nombre d'habitants (350.000). Curieusement l'immobilier y est onéreux; mais cela s'explique naturellement car la majorité des habitants travaillant pour le gouvernement gagnent très bien leur vie.

Du haut de ma tour...

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