Au 6ème siècle des moines bouddhistes venant de Corée apportèrent avec eux l'écriture chinoise, la civilisation chinoise étant déjà très développée à l'époque. Ne possédant pas de système d'écriture les japonnais l'ont naturellement adopté.
Néanmoins le japonais diffère du chinois dans la mesure où un mot ne peut pas avoir différentes fonctions comme dans ce dernier où selon sa position dans la phrase, le mot peut être sujet, verbe ou complément.
C'est pour cette raison qu'il existe deux autres alphabets (de 46 symboles chacun) en plus des caractère chinois : hiragana et katakana. Les éléments grammaticaux sont ainsi écrits à l'aide du premier, le second étant utilisé pour les noms et mots étrangers.
On dénombre 50000 caractères chinois (kanji) mais seulement 6000 sont employés en japonais. Une réforme importante après la Seconde Guerre Mondiale a fixé le nombre de kanji autorisés à un peu moins de 2000. L'apprentissage est fastidieux : les écoliers doivent écrire chacun d'eux une centaine de fois !
Pour corser le tout un kanji a souvent plusieurs prononciations. Par exemple le mot 人外 se prononce gaijin (littéralement homme de l'extérieur soit étranger) mais le symbole seul 人 se prononce hito (homme) et 外 soto (extérieur).
Quelques uns sont facilement mémorisables : 川 (kawa) signifie rivière (on peut y voir le symbole d'un cours d'eau) , 山 (yama) montagne, 車 (kuruma) voiture (vu de dessus), 火 (hi) feu... Malheureusement ces symboles ludiques sont peu nombreux.
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