A une centaine de kilomètres de Kagoshima se trouve une petite île classée patrimoine mondial par l'UNESCO depuis 1993. La raison ? Grâce à son isolation, sa terre d'origine volcanique et son climat tempéré (il ne fait jamais moins de 8° C et il peut dit-on « 35 jours par mois »), elle est recouverte d'une des plus anciennes forêts au monde. Certains cèdres ont un age estimé entre 4000 et 5000 ans, voire plus de 7000 pour un en particulier le « Jômon Sugi ».
Miyazaki s'est inspiré d'une partie de parc Shiratani pour son film « Princesse Monoké ». Après Kata Tjuta à Ayers Rock (pour « Nausicaä ») et le parc Paronella à Cairns (pour « Le château dans le ciel ») je me devais d'y faire un saut.
Profitant d'un lift proposé par la sœur de Sayaka, je parviens à embarquer à 7.45 du matin sur un des bateaux rapides au port de Kagoshima. L'aller-retour pour la journée me coûte 12800 ¥, le prix est aussi élevé car les trajets ne durent qu'une heure et demi et leur fréquence assez faible.
L'admission du parc est de 300 ¥ seulement pour couvrir les frais de maintenance essentiellement, avec en prime une jolie carte postale offerte. J'entame dès lors une ballade de plusieurs heures.
J'atteins la forêt de Miyasaki et avec une pointe de déception toutefois, je constate que l'auteur s'est inspiré en effet de l'ambiance qui y règne : les mousses sont épaisses et recouvrent les roches, le sol, les arbres et l'eau ruisselle abondamment de tout côté. L'impression doit être plus forte en plein été où la végétation est plus dense. Le spectacle est néanmoins superbe et j'en suis ravi.
Maxou au Japon ! |