lundi 7 mars 2011

Yôkoso Tôkyô e ! ようこそ東京へ !

Bienvenue à Tôkyô ! Depuis le temps que je voulais visiter le Japon, j'y suis enfin...

Le trajet en avion a duré 8 heures et par chance j'ai bénéficié d'une place en issue de secours. Il y a deux heures de décalage horaire avec Sydney, ce qui met désormais celui avec Paris à 8 heures au lieu des 10. Cela va faciliter les communications avec la France !

J'achète un pack comprenant un aller simple en train "Narita Express" pour Tôkyô et une carte "Suica". C'est une offre que seul l'aéroport de Narita offre ; cela met le ticket à 1500 ¥ au lieu du double (1 euro vaut 114 yen). La carte permet quant à elle d'emprunter les tain/métro/bus de Tôkyô et ses environs un peu à la manière d'un pass "Navigo" parisien. Néanmoins ce n'est pas un abonnement (il n'en existe pas ici), chaque trajet est donc facturé et débité automatiquement selon la gare d'entrée et celle de sortie. La carte est heureusement vendue avec 1500 ¥ de crédit mais j'ai le sentiment que je vais devoir la recharger incessamment sous peu.

Il faut compter un peu moins d'une heure et demi pour atteindre la gare de Shinjuku qui se trouve à l'Ouest de Tôkyô. Durant le trajet je me rends bien compte que je viens de quitter la chaleur Australienne (il faisait entre 20 et 25°C à Sydney hier) pour un Japon à 4°C et sous la neige ! Moi qui comptais échapper à l'hiver pendant plus d'un an...

Une Guest house m'attend à Koenji avec une réservation d'une semaine. Cela ressemble à un backpacker sauf que 7 chambres (toutes privatives !) seulement sont disponibles. Nous sommes loin des usines Australiennes...
Koenji se trouve à deux stations de train de Shinjuku encore plus à l'Ouest. J'ai choisi ce logement par hasard et je dois avouer être très bien tombé ; le quartier est dynamique et assez proche des pôles touristiques de la capitale.

J'effectue ma première sortie à Shinjuku après m'être débarrassé des sacs et surtout m'être rafraîchi. Le fait de prendre le train parmi la population est excellent. Je remarque d'ailleurs qu'il est d'usage de faire la queue derrière la ligne jaune lorsqu'on attend le train afin d'éviter toute bousculade.


Malheureusment je me sens obligé de rentrer assez tôt car le vol et surtout le choc thermique m'abattent littéralement. Je me suis trop bien habitué à l'hiver Australien :-)

La première différence que j'ai constatée porte sur la densité Tôkyôite. Contrairement à Sydney ou Melbourne tout ici est compacté et arrangé pour caser le plus de choses possibles (habitation, voiture, rues) dans un minimum d'espace. Pour le claustrophobe ou celui qui n'aime pas la ville, Tôkyô est à éviter. Pour moi au contraire c'est comme dans un rêve !
Je ne me sens d'ailleurs pas perdu ou choqué car en étant fan inconditionnel de films et d'animations japonaises, beaucoup de détails me sont déjà familiers.
Je sens en tout cas que je vais bien me plaire au Japon...

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