lundi 14 mars 2011

Yôkoso Kagoshima e ! ようこそ鹿児島 へ !

Malgré les blackout annoncés, le manque de train comme un jour de grève terrible à Paris et la menace d'un emballement des autres réacteurs à Fukushima, beaucoup de japonais continuent à travailler comme si de rien n'était.
Les trains sont bondés et j'assiste au compactage des voyageurs opéré par les agents de station aux gants blancs. Pour remplir au maximum les rames et faire en sorte surtout que les portes se ferment, ces derniers poussent les malheureux salary men dans les wagons... Je n'en reviens pas.
Pour éviter le traumatisme j'emprunte des chemins détournés en prenant plusieurs métros et en marchant entre certaines correspondances. C'est avec plusieurs heures d'avance que j'arrive à l'aéroport d'Haneda. Soulagé d'y être parvenu !
Autant dire que c'est sans surprise que les vols pour le sud du pays affichent complets, il m'aurait été sans aucun doute impossible d'acheter aujourd'hui mon billet. J'ai finalement un peu de chance dans tout ça car le mien était planifié depuis un moment...

Je décolle à 15.10. Il faut un peu plus de deux heures pour atteindre Kagoshima.
Une demi-heure de bus plus tard j'arrive dans la petite ville de Kamou où Sayaka, mon hôte de WWOOFing m'attend avec Gabriel un autre WWOOFer de 19 ans venu d'Arizona. J'ai prévu d'y passer deux semaines dans l'optique d'apprendre le japonais mais aussi de le vivre.

Pour information le WWOOF signifie World Wide Opportunities on Organic Farms. C'est un réseau mondial d'organisations par lequel des bénévoles aident des fermiers en contrepartie du gîte et du couvert.
Cela n'est pas réservé qu'aux fermiers car dans mon cas je participe à la construction d'une nouvelle école.
Sayaka en dirige une de type « à domicile ». Sa dizaine d'élèves suit le programme officiel mais en dehors du circuit public. Ils ont en plus des activités extra-scolaires comme du bricolage ou de la danse.

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