Amanohashidate (天橋立)

Avec Miyajima et la baie de Matsushima, ces endroits sont considérés comme les trois plus belles vues du Japon. Malheureusement pour cette dernière, située dans la région de Sendai, le tsunami a été assez destructeur. Cela pourrait être une bonne occasion d'y faire un saut...

Depuis Kyôto il faut compter deux heures et demi en train pour atteindre Amanohashidate. Une fois sortie de la banlieue de Kyôto, je me retrouve vite en plein nature. La ligne traverse alors plusieurs fois la rivière "Hozu" me donnant l'impression amusante de suivre une boucle sans fin.

Je prends le temps de filmer au retour cette scène ainsi qu'un bout de la campagne japonaise que j'aime tant.

Ce qui fait la particularité d'Amanohashidate est la langue de sable longue de trois kilomètres, recouverte de milliers de pins, reliant les deux côtés de la baie de Miyazu. Pour en avoir une vue imprenable il faut grimper sur l'un des deux points d'observation situés de part et d'autre.

Au passage il est obligatoire d'emprunter les télésièges mis à disposition. Évidemment ce n'est pas gratuit...

La coutume veut que l'on regarde à travers ses jambes : chance est présagée pour celui qui y voit alors un escalier reliant la terre aux cieux. Avec un peu d'imagination et de conviction c'est en effet possible :-)

L'eau cristalline en fait un endroit de villégiature apprécié des japonais.

Avant de repartir je marche une bonne demi-heure depuis la gare de Miyazu pour admirer la cascade "Kanabiki". J'y reste un petit bout de temps histoire de m'imprégner des lieux si calmes et reposants.

Un autre site à visiter est l'église catholique de la ville. Consacrée en 1896 par le missionnaire français Louis Lerave, c'est la seconde plus vieille église du Japon après celle de Nagasaki. Le mélange des cultures japonaise et occidentale est symbolisé par l'association (rare) d'une structure en bois et de tatamis.

Je raconte tout cela sans avoir pu la visiter car elle était (mystérieusement) fermée. Dommage car d'après les photos que j'ai pu glaner sur Internet cela doit valoir le coup...

De retour à Kyôto